Décryptage : La supplémentation en vitamine D pourrait réduire la douleur dans la dysménorrhée primaire

Nutrients

2023

Chen YC et al.

La supplémentation en vitamine D pourrait réduire la douleur dans la dysménorrhée primaire
Planté Aurélie
Planté Aurélie

02 août 2023

Dans cette publication, les auteurs ont réalisé une méta-analyse afin de synthétiser les résultats des études cliniques portant sur l’effet de la vitamine D dans le cadre de la dysménorrhée primaire. La conclusion est que la vitamine D a un effet sur la réduction de la douleur menstruelle.

La dysménorrhée primaire, un trouble menstruel douloureux

La dysménorrhée primaire est une condition caractérisée par des crampes menstruelles douloureuses sans cause sous-jacente identifiable. Elle survient chez les femmes ayant une anatomie pelvienne normale et est généralement associée à des menstruations régulières. La douleur peut être ressentie dans le bas de l'abdomen et peut s'étendre au bas du dos et aux cuisses. La dysménorrhée primaire est souvent associée à des contractions utérines excessives et à une production accrue de prostaglandines, des substances impliquées dans la régulation des contractions utérines [1].

Une condition fréquente qui débute dès l’adolescence

Ces symptômes douloureux apparaissent juste avant et/ou pendant les menstruations et débute généralement 6 à 24 mois après le début des premières règles à l'adolescence. La prévalence de la dysménorrhée varie selon les études et les populations étudiées. Selon une revue systématique, la prévalence de la dysménorrhée primaire chez les femmes en âge de procréer est estimée entre 45% et 95% [2]. Cette prévalence varie en fonction de la définition utilisée pour définir la dysménorrhée et des critères de diagnostic spécifiques utilisés dans chaque étude.

Son impact sur la qualité de vie des femmes atteintes est significatif

La présence de symptômes de dysménorrhée affecte considérablement la qualité de vie des femmes qui en sont touchées [3]. Le degré des douleurs menstruelles a été signalé comme étant aussi intense que la douleur de la colique rénale [4]. De plus, divers aspects de la vie sont affectés, y compris les fonctions physiques et sociales, imposant des limitations en raison des problématiques émotionnels ou physiques rencontrées (douleurs corporelles, diminution de la vitalité, effets sur la santé mentale et perception générale réduite de la santé [5]).

Les difficultés rencontrées par les femmes qui nécessitent un traitement

Le traitement standard actuel de la dysménorrhée comprend les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les pilules contraceptives orales (PCO). Cependant, en raison des effets secondaires ou des contre-indications des anti-inflammatoires non stéroïdiens conventionnels [6] et des pilules contraceptives orales [7], environ 15 % des femmes atteintes de dysménorrhée abandonnent l'utilisation de ces médicaments.

Quelles stratégies complémentaires ?

En regard des difficultés rencontrées avec la prise des traitements standard actuels, des traitements complémentaires ont été étudiés afin de traiter la dysménorrhée.

La vitamine D comme candidate

La vitamine D, en raison de son rôle anti-inflammatoire, peut-être une option de traitement envisageable pour la dysménorrhée. De plus, l'implication du gène du récepteur de la vitamine D dans la pathogenèse des dysfonctionnements menstruels [8] soutient l'utilisation de la vitam

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